La fermeture 2016 dans les Hautes-Alpes

Je prends la route le jeudi 29 septembre en direction d'Embrun, dans les Hautes-Alpes, pour deux jours de pêche avec Hervé CHARPENEL.

Quatre heures de voiture me séparent de mon domicile à notre point de rendez-vous au nom évocateur : le bar/restaurant "La truite qui parle"...

Hervé arrive, comme à son habitude, pile à l'heure et nous pouvons rejoindre l'hôtel où nous passerons nos trois nuits.

Au menu, ce soir :

tranche de foie gras Demi-douzaine d'escargots Magret de canard Fromage Mille feuilles maison

Autant dire que le plein d'énergie est fait pour une longue partie de pêche demain... Le réveil sonne à 6h ! Tout de suite, je jette un regard par la fenêtre pour regarder le temps que nous allons affronter aujourd'hui. C'est un ciel dégagé et parsemé d'étoiles qui nous attend. Nous roulons pendant une bonne demi-heure pour rejoindre la mythique Durance.

7h01 : C'est l'heure légal pour commencer à pécher. Sans plus tarder nous commençons notre remontée dans une eau gelé et limpide en débutant sur le lieu où, quelques semaines plus tôt, Hervé attrapait une magnifique fario de plus de 60cm...

À peine 30 minutes de pêche et la première touche se fait ressentir. Armé d'une cuillère Vibrax n°5, je m'attends à un gros poisson. Je sors donc mon épuisette en bridant du mieux que je peux cette truite au poids lourd. Elle se débat en surface et j'en profite pour l'épuiser. Je jette un coup d’œil au fond de mon épuisette pour me rendre compte de la taille de ce poisson. C'est une belle fario de 33cm à la queue métallique... Métallique ????? Je n'en crois pas mes yeux. Cette chose métallique qui traine au fond de mon épuisette sous cette belle truite n'est en faite que ma clef de chambre d'hôtel... Dans cette improbabilité certaine, Hervé éclate de rire et je ne peux m’empêcher d'en faire autant ! (à voir en vidéo prochainement) Nous continuerons à pécher jusqu'à 13h sans que nous puissions sortir d'autres poissons de l'eau... 16h : Il est temps de rejoindre Guillaume, un client d'Hervé, pour le coup du soir sur le Guil. La rivière est somptueuse, les trous s'enchainent, mais seul Hervé arrivera à sortir une "truitelle" de l'eau.

19h : La décision est prise d'arrêter là pour aujourd'hui avec un bilan plus que mitigé sur la journée. Une seule truite pour moi et seulement 3 ou 4 pour Hervé...

23h : Vengeance est faite sur le même menu que la veille !... 6h le lendemain : Je me réveil avec la ferme intention d'améliorer mes performances de la veille ! Le temps à changé. Le ciel est nuageux et de la pluie est annoncée pour la journée. Serait-ce pour nous la chance de voir les truites s'activer sur ce changement climatique ? Nous repartons sur la Durance un peu plus haut que la veille pour en avoir le cœur nette... 8h02 : Une heure de pêche vient de s'écouler sans la moindre touche lorsque j’entends Hervé crier "j'en ai une !" En effet, sans trop de difficulté, il remonte cette truite dans son épuisette. C'est un petit spécimen qui nous redonne le sourire. Il relance au même endroit et..., encore une ! Quelques centimètres de plus pour celle-ci. Et comme on dit, jamais deux sans trois !

Il relance donc pour la troisième fois et..., la voilà ! A voir l'action de sa canne, c'est encore plus gros que les précédentes. C'est un beau mâle de 39cm !

Un long linéaire nous fait de l'œil plus haut. J'ai hâte d'y faire quelques lancés !

Nous nous dirigeons donc vers ce spot idéal pour une belle truite.

Nous pêchons la berge d'en face, derrière le courant principale, quand tout d'un coup, j'ai une belle touche...

Elle prend le courant et cherche à descendre. J'arrive tant bien que mal à le lui faire traverser et l'aperçoit au dernier moment. Hervé situé plus en aval la met dans son épuisette.

C'est une belle truite de 34cm qui sauve mon capot...

Nous enchaînerons ensuite les touches et les petites truites durant plus d'une heure jusqu'à arriver sur un trou immense et parfait pour abriter d'autres belles truites...

Au bout de quelques lancés, alors que je demande à Hervé de filmer l'action, j'ai une touche. C'est plus gros ! Aucun combat, juste du poids. Elle sonde le fond.

Cette dernière truite, mauvaise joueuse et au gros point rouge, mesurera tout de même 36cm. Les images sont dans "la boite"...

11h30 : Direction la boulangerie pour se réchauffer et reprendre des forces.

13h00 : Nous sommes dans un torrent de montagne où le froid règne.

Les cascades, les trous et les plats s'enchainent, mais les truites ne sont pas active. Cependant, j'arriverai à sauver le capot entre deux beaux rochers avec cette 29cm. Un très beau poisson à cette altitude...

16h30 : Direction un autre torrent de montagne où seul le saumon de fontaine vit en masse. L'objectif étant pour moi de capturer mon premier saumon.

Nous arrivons sur place et découvrons un torrent peut aguichant au premier abord.

Premier lancé dans un trou pas plus grand que ma baignoire et j'aperçois les premiers saumons qui ont plus tendance à fuir au passage de ma cuillère qu'à l'attaquer...

Le plaisir est cependant bien présent. Voir des poissons d'une telle couleur m’émerveille !

Très vite, l'ascension se transforme en alpinisme... À chaque virage, nous découvrons un paysage époustouflant qui nous dépayse totalement.

Les vasques que les cascades forment sont de plus en plus profonde.

Les traces de bouquetins et chamois forment des chemins sur les bords du torrent. Nous les suivons pour nous frayer un chemin.

Le torrent se rétréci à vue d’œil et les trous deviennent de plus en plus petits. La chance de faire un saumon diminue.

Mais, contre toute attente, alors que nous n'y croyons presque plus, Hervé ferre un saumon de 25+. Il le ramène jusqu'à lui, mais se dépique dans ses bottes...

Nous le regardons repartir tranquillement dans son trou en nous disant que nous avons, malgré tout, eu la chance d'observer un beau spécimen dans cet endroit sauvage.

18h30 : La nuit tombe vite et nous prenons la décision de redescendre.

Hervé fera quelques lancés dans le Guil et sortira trois truites pour clôturer la journée.

Avec ces deux belles journées passées, je me fixe comme objectif pour l'année prochaine, de prendre mon premier saumon de fontaine.

Les Hautes-Alpes m'ont donné l'envie d'y revenir pour en découvrir les secrets bien gardés d'une nature sauvage indomptée.

CANNES UTILISÉES :

Cannes dont la création, ainsi que la réalisation, sont entièrement faites en France, à la main, par Hervé CHARPENEL ou Daniel K.

(ces cannes peuvent être modifié selon le gout de chacun)

- La Sensation 190L H.Charpenel :

Longueur : 1m90 à plus ou moins 5 mm. En deux brins.

Poids : 95g à plus ou moins 3g.

Puissance : 10 / 30 g.

Emmanchement : inversé.

Encombrement : 98 cm à plus ou moins 5 mm.

Porte moulinet : en Bois de Jade. Ligature : jaune translucide. Poignée : liège. Finition du blank : sun core ™ ( noir marbré gris ). Anneaux : Fuji Alconite + anneau de tête avec anti-emmeleur.

A retrouver sur : www.salmonidesevenements.fr

- L’Émotion 148L H.Charpenel :

Longueur : 1m48 à plus ou moins 5 mm. En deux brins. Poids : 82g à plus ou moins 3g. Puissance : 4 / 15 g. Emmanchement : Spigot. Encombrement : 77 cm à plus ou moins 5 mm.

Porte moulinet : en Bois de Rose. Ligature : marron. Poignée : liège. Finition du blank : noir mat. Anneaux : Fuji Alconite + anneau de tête avec anti-emmeleur.